Publicité Google

mardi 31 mai 2011

Réussir sa reconversion - AXE 1 - faire le bilan de sa situation-



Morosité au travail, lassitude, insatisfaction permanente, conflits ... Stop ! Vous avez pris conscience qu'il est urgent de réconcilier vos choix professionnels et vos aspirations personnelles pour sortir de cette voie sans issue. A vous les joies de la vie simple et agréable de la campagne, la liberté du travailleur indépendant ou l'exotisme d'un départ pour un poste à l'international... Mais attention, pour que votre désir de changer de vie ne soit pas qu'une succession de déconvenues, une démarche structurée est à privilégier.

Avant toute chose, faites un point sur vos aspirations et un bilan.

Définir ses aspirations
"Il faut commencer par comprendre les véritables enjeux de son désir de changement. A-t-on envie d'avoir du temps pour soi, de bénéficier d'une plus grande autonomie, d'un nouveau cadre de vie...", indique Yves Deloison, auteur du livre "Changer Tout". Choisir de se reconvertir recouvre des réalités très différentes : cela peut conduire à un simple changement d'entreprise dans le cadre d'un déménagement pour se mettre au vert par exemple. Cela peut également conduire à un changement de fonction au sein de son entreprise, via une mobilité interne, ou dans une autre société.
Se reconvertir peut également concerner un changement de métier, pour celui qui rêve de vivre de sa passion. Ou un changement de statut, en passant d'un statut salarié à celui de travailleur indépendant ou inversement d'un statut de gestionnaire d'entreprise à celui de salarié. "Les services à la personne permettent par exemple de bénéficier d'une certaine autonomie en travaillant pour plusieurs employeurs, via les chèques emploi service : cela concerne des domaines aussi variés que l'informatique ou le coaching sportif", détaille Yves Deloison.
"L'axe majeur d'une reconversion réussie : il faut que ce soit quelque chose qui viennent des tripes, autrement dit, qu'il y ait du fond dans cette motivation. De fait, une reconversion ne peut pas être subie, elle doit être choisie", assure Marc Saunder, gérant de Nexmove, un cabinet de conseil en évolution professionnelle.

Réaliser un bilan
Prenez ensuite le temps de réaliser un bilan personnel : faites le point sur vos atouts, vos compétences, votre potentiel. A fortiori dans le cadre d'une reconversion, ne vous limitez pas à vos expériences strictement professionnelles, ouvrez l'analyse à vos atouts et ressources personnelles qui seront les gages d'une reconversion réussie. Pour mener à bien ce travail, vous pouvez aussi vous appuyer sur un bilan de compétences et choisir d'être accompagné par un expert de la gestion de carrière.

D'après : Le Journal Du Net

lundi 30 mai 2011

Réussir sa reconversion - Introduction -



C'est décidé, vous changez de vie : nouveau secteur, métier, statut ou cadre de vie, vous tournez la page. "Mais de quoi vas-tu vivre ?", "Ton projet est-il vraiment viable ?", "Et si tu ne retrouves pas d'emploi ?"...
Voici autant d'objections tout à fait légitimes qu'on ne manquera pas de vous poser et qu'il est important d'anticiper pour que votre reconversion soit un succès.


Pour réussir sa reconversion, il y'a lieu de travailler sur quelques axes dont :


- L'établissement d'un bilan de votre situation actuelle.


- L'élaboration d'un plan d'action où vous définissiez les moyens dont vous aurez besoin.


- Le rapprochement de votre projet de la réalité du terrain.


- Le rassemblement de toute la documentation relative à votre projet.


- La discussion de votre projet avec vos proches femme, enfants, amis intimes...


- L'évaluation de votre capacité financière eu égard votre projet.


- La consacration du temps necessaire aux différentes composantes du projet.


- L'élaboration d'alternatives à votre projet.


- La préparation de votre marketing personnel.


- L'acquisition des techniques pour savoir convaincre.


Les prochains messages seront consacrées à la présentation de ces différents axes avec plus de détails.


D'après : Le Journal Du Net

L'arbre à souhait ou le mécanisme des soucis.

Nous avons tous en nous un Arbre à souhait qui attend nos ordres pour réaliser les nôtre. Mais attention, il peut aussi réaliser nos pensées négatives et nos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer.
L'histoire du voyageur fatigué en est l'illustration.

"Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser des Souhaits".

Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses.
La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. »
Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu' un tigre passe par ici pendant que je dors. »
Un tigre surgit aussitôt et le dévora."

La valeur du temps

Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen.
Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.
Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.
Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir.
Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion.
Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.
Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux Jeux Olympiques.
Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur. Partage-les avec une personne de choix et ils deviendront encore plus précieux.
La source de ce poème est inconnue (traduction d'un extrait allemand).

mercredi 25 mai 2011

L'art de l'écoute...

Pour que vous puissiez comprendre l'autre il faut que vous sachiez l'écouter. Pour atteindre cet objectif, "SAVOIR ECOUTER L'AUTRE", il faut que vous passiez par un apprentissage sur l'art de l'écoute dont ci-après quelque axes à titre indicatif et non limitatif.

A/Préparez!
Essayez d'en savoir plus sur la personne qui vient vous voir. Qui est-elle ? Comment vit-elle ? Familiarisez-vous aussi avec le sujet qu'elle va aborder. Écouter deviendra plus facile.

B/Soyez patient
Nous pensons plus vite que nous parlons ou écoutons. Ne devancez pas ce que l'autre vous dit. Écoutez jusqu'aubout. Si vraiment vous avez tout compris avant, utilisez le temps gagné pour réfléchir à ce qui a été dit, tout en continuant à écouter !

C/Engagez-vous et écoutez activement !
Bien écouter, c'est fatigant, il ne s'agit pas "d'entendre" mais d'écouter ce qui se dit vraiment. Par votre langage verbal, harmonieusement avec les autres mais aussi par le langage de votre corps, signifiez à votre interlocuteur que vous l'avez compris. Un Simple regard ou un signe de la tête peut l'encourager à s'exprimer davantage.

D/Mettez votre interlocuteur à l'aise
On s'exprime plus facilement quand on se sent à l'aise. Ne mettez pas de barrières entre vous et votre interlocuteur (un bureau par exemple...). Surveillez aussi le langage de votre corps. Exprimez aussi l'intérêt que vous lui portez dans votre attitude.

E/Connaissez-vous vous-même
Connaissez vos préjugés, vos partis pris. Cela vous aidera à les contrôler et à empêcher qu'ils interfèrent.Sexe, race, religion, situation sociale ou hiérarchique, mode de vie... autant d'éléments qui peuvent parasiter votre écoute. Entraînez-vous à écouter tout le monde de la même façon.

F/Combattez la distraction
La distraction est une mauvaise habitude qui peut vous jouer de mauvais tours. Elle s'installe, en général, dès que vous savez de quoi il s'agit et que vous vous êtes habitué à la voix et aux gestes de l'autre. Apprenez à discipliner vos pensées et à les centrer sur ce qui est dit. Prendre des notes peut s'avérer précieux et vous aider à mémoriser et à sélectionner les points importants.

G/Isolez les points clés
Beaucoup de personnes ont du mal à s'exprimer clairement. Leurs récits sont truffés de détails et de choses apparemment inutiles. Ils divergent. Ce n'est pas parceque l'expression de votre interlocuteur est confuse que votre écoute doit l'être aussi ! Bien au contraire : à vous de faire le tri. Répétez les points importants : "Si j'ai bien compris..." "Ce que vous venez de dire...", etc.

H/N'interrompez pas !
Non seulement c'est mal élevé, mais en plus vous risquez d'interrompre la pensée de votre interlocuteur, et cela rendra votre tâche "d'écouteur" encore plus compliquée ! Et ne parlez pas trop ! Beaucoup de personnes adorent s'entendre parler. Mais cela n'est pas l'objectif d'une discussion. Le monologue n'a jamais beaucoup favorisé l'échange d'idées. Donnez votre avis au moment opportun. En ne parlant pas trop, vous gardez votre impact et tout le monde vous écoute avec attention quand vous parlez.

I/Prenez votre temps
Beaucoup de gens écoutent mal parce que, pendant que l'autre parle, ils préparent déjà la réponse dans leur tête. Écoutez bien jusqu'au bout - vous aurez tout le temps pour réfléchir après. Si vous ne comprenez pas quelque chose, ou si vous n'arrivez pas à suivre, n'hésitez pas à demander plus d'information, à poser des questions. Si vous ne voulez pas interrompre tout de suite, notez le point en question. Cela vous libérera l'esprit tout en vous évitant d'oublier un point.

J/Soyez empathique
Écoutez en vous mettant mentalement dans la peau de l'autre. Vous allez très vite vous apercevoir, surtout lors d'une conversation personnelle, que ce qui compte ce sont plus les sentiments exprimés que le contenu logique !

Apprendre à bien écouter est un long entraînement. Certains points vous seront plus faciles que d'autres. Vous verrez comme c'est agréable de s'entendre dire :



"C'est formidable de parler avec toi"



alors que vous n'avez presque rien dit !

mardi 24 mai 2011

Comment négocier face à un expert

Il arrive que des experts participent à des négociations. En soi, leur présence peut être souhaitable, car leur rôle est de clarifier les choses et de faciliter le choix entre deux solutions possibles.
Ce qui arrive parfois, c'est que l'autre partie amène "son" expert qui, par un curieux hasard, commence précisément à défendre un point de vue tout à fait compatible avec les intérêts de votre interlocuteur.

A/ Les précautions à prendre
Pour commencer, sachez qu'un expert, c'est tout simplement quelqu'un qui en sait plus que vous, sur un sujet donné, il s'agit d'une personne comme vous et moi, qui a des doutes, des incertitudes, et qui a forcément, elle aussi, ses lacunes.
Le fait de le savoir peut vous aider à garder votre confiance en vous et vous éviter d'être désarçonné face à l'arrogance d'un expert un peu trop sûr de lui.

B/ Vous êtes, vous aussi, un expert
N'oubliez pas que vous aussi, vous êtes un expert en quelque chose, comme nous le sommes tous. Nous avons tous nos champs d'expérience, nos points forts. Soyez-en conscient pour éliminer d'éventuels sentiments d'infériorité qui se manifesteraient en présence d'unexpert.

C/ Un expert, oui, mais en quoi
Demandez à celui qui vous est présenté en tant qu'expert :
"Quel est votre champ de compétence, très précisément ?"
Faites bien la différence entre son champ effectif de compétence et ses opinions ou ses croyances moins fondées.
Vous pouvez, éventuellement, poursuivre en posant une question un peu comme celle-ci :
"Avez-vous conduit des recherches ou publié des articles dans le domaine qui nous concerne ?"
C'est plus subtil que de remettre en question l'expertise d'une personne.
Si la personne vous répond oui, demandez de quelle publication il s'agit, et en quelle année le ou les articles ont été publiés.
Évidemment, si l'on vous présente une "sommité", comme cela peut se passer lors de négociations plus importantes, il vaut mieux vous informer ailleurs sur le sérieux et les références de l'expert en question.

D/ Connaissez le rôle de l'expert
L'expert est là pour mettre ses connaissances à la disposition des interlocuteurs, pas pour prendre une décision à leur place.
Plus précisément, son rôle consiste à éclairer une décision, c'est-à-dire à faire voir quelles seront les conséquences des différentes décisions qui sont envisagées.
Il peut vous aider à prendre une décision. Son avis est censé vous donner une bonne idée des conséquences possibles des choix que vous allez faire.
Dans le doute, rien ne vous empêche de prendre le temps de vérifier l'opinion d'un expert auprès d'un autre expert.

E/ Sachez rester ferme face à l'expert
Ne reculez pas devant un expert juste parce qu'il est un expert. Actuellement, on a tendance à accorder beaucoup de prestige au savoir. L'expert remplace un peu le sorcier de la tribu d'antan. Il a du pouvoir parce que tout le monde dit qu'il a du pouvoir.
Ce pouvoir peut être fondé ou non, vous êtes en droit de vous en assurer.
En plus, le pouvoir - même légitime - de l'expert a ses limites. C'est à vous de comprendre ces limites et de bien faire comprendre que vous les connaissez.

lundi 23 mai 2011

La puissance des phrases...

Quelques mots peuvent changer toute votre vie.
On peut rester sceptique devant la puissance prêtée à une phrase, en apparence anodine. C'est que les mots ont une puissance étonnante.
La vie de chaque individu fourmille d'exemples quiillustrent ce principe. Une déclaration d'amour, unemauvaise nouvelle, des félicitations, autant de motsqui transforment notre état intérieur, dans un senscomme dans l'autre.
Et le plus incroyable, c'est que ces mots, qui sont en fait des suggestions, n'ont même pas besoin d'exprimer la vérité pour exercer leur pouvoir sur quelqu'un, pour autant que l'esprit conscient les accepte.
Ainsi, votre patron vous félicite poux votre travail. Peut-être n'est-il pas vraiment satisfait de la tâche que vous avez accomplie, mais il sait que vous traversez, au niveau conjugal, une période difficile (vous êtes en instance de divorce), il juge donc préférable de ne pas vous accabler.
Ses félicitations, qui ne sont pas sincères, vous stimulent cependant de manière incroyable. Elles vous donnent un regain d'énergie. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, de la force des mots.

La motivation...ou...le succès appelle le succès

Peter et Waterman, les auteurs du remarquable ouvrage "Le prix de l'excellence", rapportent une expérience qui illustre bien le principe de la puissance des mots, même s'ils ne coïncident pas avec la réalité.
On connaît le vieil adage : le succès appelle le succès, c'est scientifiquement prouvé. Les chercheurs qui étudient les mécanismes de la motivation ont découvert que le facteur primordial est simplement que les gens motivés sont conscients de bien faire.
Que ce soit vrai ou faux dans l'absolu, ça n'apas grande importance.
Lors d'une expérience, on donna 10 problèmes à résoudre à des adultes. C'étaient exactement les mêmes pour tous les sujets. Ils se mirent à la tâche, rendirent les feuilles et, à la fin, on leur donna les résultats.
En réalité, ces résultats étaient fictifs. On dit à la moitié d'entre eux que c'était bon avec 7 réponses correctes sur 10 et aux autres qu'ils avaient échoué avec 7 mauvaises réponses sur 10.
Puis, on leur confia 10 nouveaux problèmes (les mêmes pour tous). Ceux auxquels on avait dit qu'ils avaient réussi lors du premier test firent mieux au second, et les autres, firent vraiment pire.
Le simple fait de savoir que l'on a réussi entraîne apparemment plus de persévérance, une motivation plus grande ou quelque chose qui nous pousse à mieux faire.

Comment positiver vos réponses...

Lorsque quelqu'un vous pose une question, essayez toujours de formuler votre réponse positivement.


Ne dites pas :
"Non, elle n'est pas là."
"Nous n’avons pas cet article en stock."
"Nous sommes fermés le lundi matin."
"Non, nous n'avons pas cette marquelà."

Mais :
1. offrez un choix :
"Nous recevons les verts jeudi, mais actuellement nous avons des bleus en stock, à un prix très intéressant !"


2. offrez une alternative :
"Nous n'avons pas la taille T mais nous avons des S. Si vraiment S ne vous convient pas, vous devez pouvoir trouver T chez... ."


3. offrez un compromis :
"Sylvie sera de retour à 14 h. Je peux peut-être vous aider ?"

Si vous prenez cette habitude, vous allez vite vous apercevoir que la réponse positive vous apporte plus de succès et de sympathie. Votre effort sera récompensé très rapidement.

Comment faire face au décalage horaire

Les décalages horaires entraînent une désynchronisation de notre horloge interne. Notre corps est perturbé dans son rythme habituel et nous le fait sentir.
Nos fonctions physiologiques et psychologiques sont toutes soumises à des rythmes différents, sur une période de 24 heures. La température de notre corps en est une preuve :
Elle est au plus haut niveau entre 12 h et 21 h
Entre 3 h et 4 h du matin, elle descend au plus bas.
Nos intestins, notre vessie, notre niveau d'adrénaline, tous nos organes sont soumis à notre horloge interne.
Des tests prouvent que le temps de réaction, notre état d'éveil, notre concentration sont, eux aussi, soumis à ce rythme biologique.
Un voyage outre-Atlantique perturbe complètement tous ces rythmes. Le Dr Lutz Bergan, responsable d'un groupe de recherches médicales pour la LUFTHANSA, estime que pour un décalage horaire de 2 heures, il faut en moyenne 24 heures à notre corps pour se resynchroniser.
C’est plus facile de retarder la montre de notre corps que de l'avancer, ou de
s'endormir plus tard que plus tôt. Si vous effectuez un voyage long qui vous soumet à un décalage horaire, voici 3 conseils pour récupérer plus vite :

1. Adoptez Immédiatement l'horaire sur place
Mettez votre montre à l'heure de votre destination, dès que vous montez dans l'avion.

2. Le sommeil est très important
Si vous le pouvez, approchez-vous déjà un peu de la nouvelle heure avant le départ. Essayez de décaler progressivement l'heure de votre coucher et celle de votre réveil.
Le soir de votre arrivée, couchez-vous tôt et dormez le plus longtemps possible.
Évitez tout excitant pendant le vol :
pas de cigarettes, pas de café, de thé ni d'alcool !
Surveillez votre régime : les aliments riches en protéines favorisent le sommeil.
Prévoyez d'arriver 24 heures avant votre premier rendez-vous important.

3. Au lieu de regarder le film (souvent difficile à voir et à entendre), dormez quelques heures dans l'avion.
Munissez-vous de boules pour les oreilles et d'un masque pour les yeux. Desserrez ceintures, cols et poignets pour être à l'aise.
Procurez-vous un oreiller gonflable.

Comment eviter la fatigue du voyage

Les voyages d'affaires sont toujours une source de fatigue. Comment faire pour rentrer en meilleure forme ?

1. Surveillez votre régime
Lors d'un voyage, on est souvent invité. On a tendance à boire plus d'alcool, à manger davantage que d'habitude, d'autres mets, et à dormir moins. Tous ces effets conjugués avec la fatigue normale d'un voyage (peutêtre le décalage horaire) rendent la récupération, au retour, plus longue.
Prenez l'habitude de boire des boissons sans alcool et si vous avez des repas importants, réduisez votre petit déjeuner, ou tout autre repas, lorsque vous le pouvez.

2. Essayez de dormir le même nombre d'heures que d'habitude
Vous allez découvrir que, bien souvent, vos hôtes comprennent très bien la situation. Ils n'osaient pas vous le proposer, par crainte de vous vexer.
Si vos horaires de voyage ne vous permettent pas des heures de sommeil suffisantes, alors apprenez à faire des siestes ou à dormir dans l'avion ou le train, ou à arrêter votre voiture au bord de la route.

3. Organisez-vous
Si vous avez un avion qui part à 10 h du matin, évitez de passer au bureau avant. Mieux vaut emporter du travail chez vous plutôt que de vous fatiguer en faisant votre trajet au bureau (et, en plus, vous risquez le stress de dernière minute et de rater votre avion...).
C'est pareil pour le retour. Mieux vaut arriver le lendemain à votre bureau, frais et dispos. Vous pouvez consacrer le temps qui vous reste chez vous pour faire vos notes de frais ou préparer votre rapport de voyage.

4. Évitez les heures de pointe
Plutôt que de vous précipiter sur le dernier avion du vendredi soir, ou sur les routes bondées, restez une nuit de plus à l'hôtel. Votre famille préférera vous retrouver détendu et disponible le samedi, plutôt que de passer avec vous une soirée tendue parce que le voyage de retour a usé vos dernières forces.

Après six mois de chômage ,la vie sociale d'un sans emploi s'éteint





Eco89 / Par Novalie Chômeuse 19/05/2011 15H45


Fin de semaine pourrie. Vendredi soir à la maison. Devant mon écran allumé sur ma page Facebook, je me trouve presque pathétique. Ne devrais-je pas être dehors à faire la fête ? A boire des verres dans des bars ? A me faire un ciné ?
Non. A la place, j'ai droit à « Bones », une série qui ne me captive pas mais qui me tient compagnie en fond sonore.
Et j'ai le droit de ruminer dans mon coin, au vu des sorties de mes amis fièrement annoncées sur ce réseau social : untel est allé au concert de « machin-truc », l'autre est en week-end à Venise avec sa chère et tendre, etc. C'est une avalanche, mode surenchère, qui se déploie sous mes yeux.
Pourtant, je devrais être bien placée pour savoir qu'appuyer sur « attending » aux événements qu'on m'envoie est facile, mais que de se bouger de chez soi et réellement aller ici et là est bien plus complexe. Malgré tout, comme je me suis mise dans la liste des participants, Facebook ne retiendra que le fait que j'ai bel et bien été à ce vernissage underground avec DJ new-yorkais. En vérité, j'étais chez moi devant « Bones ».
Un vendredi soir comme quand j'avais 12 ans et que je regardais des séries plus bêtes les unes que les autres, car j'étais trop jeune pour fréquenter les bars.
Aujourd'hui, j'ai l'âge, mais l'envie me manque.
Six mois, c'est long… surtout avec un CV de « killer »
D'ailleurs, ces temps-ci, tout me manque. Je me pose beaucoup trop de questions, envahie par le constat amer d'approcher la trentaine (bon, ok, j'ai encore quelques années devant moi) et d'être en échec professionnel. Je ne comprends pas, je me demande où j'ai merdé, pourquoi j'en suis là…
Deux masters, dont un à l'étranger, la maîtrise de cinq langues, des stages prestigieux en organisations internationales. Un tableau parfait. Sauf que voilà, ça fait six mois que je suis au chômage. Six mois, c'est long. Alors je voulais retracer avec vous le cheminement de ces six mois…
Les premières semaines, on ne pense pas à la recherche d'emploi.
On profite de ses maigres économies (mauvaise idée) pour voyager, voir sa famille en Espagne, retrouver quelques potes pour un court week-end à Bruxelles ; en d'autres termes profiter de ce temps libre qui nous est imparti. Des vacances forcées, ça se respecte !
Un mois de chômage.

C'est là qu'on carbure. On s'est ressourcé auprès des siens, et on attaque l'envoi de CV et de lettres de motivation. On fait marcher son réseau. On envoie à tout va, même (voire surtout) des candidatures spontanées. Et on croise le plus de monde.
Evidemment, on s'est inscrit au Pôle emploi entre temps, ce qui m'a valu un rendez-vous avec mon conseiller persuadé qu'avec un CV de « killer » comme le mien, je retrouverai un emploi dans les trois mois ! Je sors de là pleine d'entrain.
Evidemment que je vais trouver du travail ; je suis compétente, diplômée d'une prestigieuse université londonienne, je n'ai pas à m'en faire.
Le coup des trois mois de chômage.

Là, il faut commencer à se faire à l'idée que ça ne va pas être aussi facile qu'on nous a dit. On oscille entre hyperactivité et déprime. La couette est notre meilleure amie.
Manquerait plus que la période des trois mois coïncide avec le début de l'hiver pour vouloir simplement ne faire qu'un avec son matelas. Et pour la première fois, on se pose cette question :
« Où est-ce que j'ai merdé ? »
Ça devient un leitmotiv, un truc qui nous suit même dans notre sommeil le plus profond. Rien de pire que de se lever avec ce sentiment d'échec. Se mêle à cela le sentiment d'injustice car on se raisonne, évidemment :
« Non, j'ai tout fait comme on m'a dit. On m'a dit : “Fais de longues études, parle plusieurs langues, forme toi avec des stages.” »
Tout ça, j'ai fait. Heureusement (oui, c'est affreux à dire), on se rassure en se disant qu'on a plein de potes jeunes autour de soi qui triment aussi. On n'est pas un cas isolé, loin de là. Le réconfort trouvé dans la misère de l'autre. Le sentiment de culpabilité qui nous envahit.
Où est-ce que j'ai merdé ? C'est comme se faire larguer…
Passé six mois, on commence à considérer l'inconsidérable. Pourquoi ne pas faire un doctorat ? Ça repoussera l'échéance de l'entrée sur le marché du travail. Oui, mais n'est-ce pas reculer pour mieux sauter ? !
On considère différentes options, on élargit la fenêtre des possibilités, on revoit à la baisse nos attentes. Un CDD mi-temps payé au smic, pourquoi pas ! De toute façon les offres ne tombent pas du ciel.

Où est ce que j'ai merdé… Est-ce simplement un concours de circonstances, un mauvais timing, la crise ?
Le problème, c'est que lorsqu'on est confronté au chômage, c'est comme quand on se fait larguer.

La première réaction, c'est de se dire : « Qu'est ce que j'ai fait de mal ? » Et il faut du temps pour comprendre qu'on n'est pas forcément l'unique responsable de cette situation.
Surtout, ne pas devenir l'amie que l'on n'invite plus

Ce soir, j'ai beau me dire que je ne suis pas responsable de cette situation, que je fais tout mon possible pour retrouver un boulot – j'ai même un « mindmap », placardé au mur, où je couche toutes mes idées de contacts, de pistes de travail, de personnes à contacter –, je me demande pour encore combien de temps je vais vivre dans cette instabilité permanente.
Sans savoir planifier, penser au futur, imaginer des vacances, vivre une histoire d'amour qui ne vire pas au cauchemar à cause du stress de cette situation empoisonnée.
Et je me demande aussi, surtout, combien de temps il me reste avant que je ne devienne l'amie que l'on n'invite plus car elle est obsédée par le sujet de l'emploi des jeunes, de la précarité, des stages abusifs…
Combien de temps avant que ma vie sociale se résume à zéro ?
Illustration : une fille sur son lit dans sa chambre (Artsy Aubs/Flickr/CC).